La première étape de tout projet de dépistage radon est de réaliser une première mesure avec des détecteurs de radon passifs provenant d’un laboratoire accrédité comme c’est le cas pour Radonova, pour déterminer la moyenne annuelle des niveaux de radon. Ces détecteurs sont très discrets et bon marché. Ils constituent par ailleurs l’unique méthode de détection du radon qui soit opposable à la réglementation, même si dans le cas de la mesure du radon chez les particuliers, il n’existe pas d’obligation de mesure. En cas de résultats supérieurs au niveau de référence, il est vivement conseillé de faire intervenir un professionnel du radon qui pourra vous accompagner dans la poursuite du processus.
Même si aujourd’hui la réglementation n’impose aucune méthode particulière pour la réalisation de ces mesures dites passives dans les logements, il est préférable de privilégier autant que faire se peut la méthode dite de mesure à long terme. Cette méthode consiste à utiliser un détecteur passif approprié pour réaliser une mesure sur une période de deux mois minimum. Le Radtrak3 de Radonova convient tout à fait à ce genre d’application.
Dans la mesure ou vous souhaitez disposer de résultats plus rapidement, il est possible de réaliser selon le même principe de détection passive, une mesure dite rapide grâce à des détecteurs appropriés. Typiquement ce besoin se fait souvent ressentir à l’occasion d’une vente immobilière. Le détecteur Rapidos de Radonova est tout à fait indiqué pour réaliser ce tyope de mesures et permet de réduire la période de mesure de 2 mois à 7 jours. Gardez à l’esprit que cette mesure ne pourra pas vous permettre de disposer d’une moyenne annuelle mais bien une mesure indicative précise de la moyenne des niveaux de radon mesurés sur la période de mesure.
Les enregistreurs de radon permettent par exemple d’enregistrer les niveaux de radon dans le temps. Ces instruments permettent ainsi de visualiser facilement les variations des niveaux de radon tout au long de la mesure. Cela permet par exemple de distinguer des moments de la journée ou les niveaux de radon sont particulièrement élevé. Grâce aux enregistreurs de radon, il est permis de comprendre et de visualiser la dynamique radon réelle et d’aller plus loin dans les investigations que la simple valeur moyenne délivrée par un détecteur passif.
Plutôt destinés aux professionnels, les renifleurs de radon sont tout aussi capable de réaliser des enregistrements au même titre que les enregistreurs de radon. Ce sont néanmoins des instruments beaucoup plus honéreux car disposant d’une meileure résolution temporelle leur permettant de multiplier dans une même journée le nombre de mesures dans des environement différents tout en conservant une précision optimale. Ces instruments sont par exemple très utiles pour détecter les fuites de radon.
Le radon est un gaz radioactif naturel faisant partie de la chaîne de désintégration radioactive de l’Uranium, présent à l’état naturel dans toutes les roches du globe. Lorsque le Radium, lui-même issu de la même chaine de décomposition radioactive et donc également présent naturellement sous forme solide se désintègre, un atome de Radon se forme. Contrairement aux éléments qui le précède et qui le suive dans la chaîne de décomposition, le radon prend une forme gazeuse. C’est donc tout naturellement qu’il remonte à la surface et à l’air libre.
La radon a une demi-vie de 3,8 jours. C’est à dire qu’il faut 3,8 jours pour que 50% du total des particules de radon présentes dans un volume d’air donné se décomposent en Polonium 218 sous forme solide. Autrement dit, Lorsque le radon s’acumule plus rapidement dans un espace clos qu’il ne se décompose, sa concentration dans l’air intérieur augmente. C’est pour cette raison que le radon ne pose pas de soucis particulier à l’extérieur car il est tellement diffu qu’il ne présente alors aucun risque pour la santé. À l’inverse lorsqu’il s’accumule dans l’air intérieur, il peut devenir dangereux. En effet, lorsque le radon se décompose en polonium, il émet une radiation sous forme de rayonnements Alpha. Ces rayonnements sont particulièrement nocifs car ils ont le pouvoir de venir altérer le fonctionnement des cellules pouvant conduire à terme à la formation de cancers du poumon. Ainsi, respirer un air présentant de fortes concentration de radon peut sur le long terme mener à la formation de cancers du poumon.
L’OMS estime que le radon serait responsable d’environ 230 000 décès par an par cancer du poumon dans le monde. C’est d’ailleurs la deuxième cause après le tabagisme de formation de cancers du poumon. En France, cela représente entre 1900 et 2500 décès par an.